Compostelle 2010
Avec les quelques notes éparses que j’avais prises pendant un peu plus de deux mois, j’ai fait ce journal qui raconte mon voyage. Quelques fautes que je n’ai pu débusquer y sont sans doute restées. Mais après tout, n’est-il pas normal que quelques coquilles soient présentes dans le journal d’un pèlerin apprenti et d’un auteur qui ne l’est pas moins.
Pour le voir ou le télécharger (en plusieurs parties)
cliquer sur les liens ci-dessous :
Du Puy à Lauzerte : 01puylauzerte.pdf
De Lauzerte à St Jean Pied de Port : 02lauzertestjean.pdf
De St Jean Pied de Port à Burgos : 3stjeanburgos.pdf
De Burgos à Santiago : 4burgossantiago.pdf
De Santiago à Fisterra : 5santiagofisterra.pdf
EPILOGUE : epilogue.pdf
Le profil du parcours : profil.pdf
Tampons, compostelas : credential.pdf
Les Hasards du chemins
Suite à l’article parue dans Ouest france le 26/5, j’ai reçu un commentaire De François Dermaut. Je croyais ne pas le connaître et très vite j’ai fait le rapprochement entre ce qu’il me dit et la BD que j’avais parcourue lors de mon repos forcé à Aire sur Adour. Je n’avais noté ni le titre ni le nom de l’auteur mais j’avais demandé à Brigitte d’Eauze de me noter les références de cette parution lors de son prochain passage à Aire.
Je n’ai pas fait ce blog pour faire de la pub à qui que ce soit, mais ce livre m’a fait rêver lorsque je pensais abandonner. Que vous fassiez le chemin virtuellement ou non, c’est un bon moyen de vivre ou de revivre vos émotions.
Le site : http://www.glenatbd.com/auteurs/dermaut-francois.htm
La 4ème de couverture :
Le Puy – Saint-Jacques de Compostelle : 1680 km, 30 avril – 10 juillet 2001.
« Fin 1997, je touche presque le but fixé il y a cinq ans… mourir en me détruisant par l’alcool. Il m’est impossible d’entamer le 10ème tome des Chemins de Malefosse sans trembler. Il me faut entamer cette reconstruction progressivement et ré-appréhender la vie pas à pas… Pas à pas… 1 kilomètre… 2 kilomètres puis 5… et 10… Au bout de sept mois, j’en parcours 50 avec un sac de 8 kilos. J’éprouve le besoin d’aller plus loin… L’idée de me rendre à Compostelle me traverse l’esprit. Pourquoi Compostelle ? Je n’en sais trop rien. Je ne sais même pas situer Compostelle. Je fini par trouver sur une carte : nord-ouest de l’Espagne, 80 kilomètres avant le « Cap Finisterre ». Le chemin traditionnel part du Puy-en-Velay. Très vite, je laisse de côté les considérations religieuses (ça me donne de l’urticaire) pour m’intéresser au côté route, environ 1680 kilomètres, la moitié en France, la moitié en Espagne ! De quoi se laver la tête pour un bon bout de temps. Je confie mon projet secret à Nathalie, de 25 ans ma cadette. A ma grande surprise, et « si je n’y vois pas d’inconvénient », ça lui ferait du bien aussi. La date du départ est fixée : lundi 30 avril 2001. » Sur plus de 120 pages, le dessinateur des Chemins de Malefosse nous conte avec sentiments et humour ce périple saisissant. Plus de 150 dessins et aquarelles accompagnent un récit plein de finesse, qui ravira autant les amateurs de carnets de voyage que de bande dessinée.
Ouest France
On m’avait préparé une surprise de taille, mon épouse avait contacté une journaliste du journal Ouest-France pour l’informer de mon pélerinage à Compostelle. J’ai donc été interviewé samedi 22/05 et l’ article est paru ce matin dans le OF édition de la Mayenne à la page départementale. Je vous le livre donc car comme mon blog est mis dans l’article, j’ai déja un premier commentaire.
Retour de Compostelle : Bilan ?
Le pélerin fait place au papy avec Justine qui me demande contre l’avis de tous et surtout de toutes de garder ma barbe.
Quant au bilan, un peu tôt pour le faire. Il faut sans doute se remettre dans la peau du sédentaire et ce n’est pas facile ; même après avoir perdu 6 ou 7 kgs, elle est devenue un peu étriquée. Des projets , oui, recommencer mais par un autre chemin. Je l’ai peut être déjà dit mais le « del norte » me tente assez.
Je viens d’avoir des nouvelles de Rose Flora et Georges qu’on avait perdus en cours de route et je leur pose la question : « quel chemin avez vous pris pour que l’on ne se retrouve pas ? »
En attendant, je vais me mettre à trier les quelques photos pour illustrer les notes que j’ai prises au cours du chemin en attendant celles d’Alain qui est beaucoup plus photographe que moi et qui surtout dégaine beaucoup plus vite. Je les enverrai à mes compagnons « pérégrinos »
Retour à la case départ
This is the end
Oui j’en ai fini, peut être maintenant d’autres « doors » à découvrir… mais je dois avouer qu’à l’arrivée au Km 0, ce n’est pas facile …. de la joie et aussi beaucoup de tristesse. Je suis ensuite revenu à Finesterra et là j’ai revu pour la dernière fois Daniel et Heinz, séquence émotion encore. Compagnons du premier et du dernier jour …
Beaucoup de questions dans tous vos commentaires, je ne sais pas par où commencer, il est tard presque 23 heures; je viens de rentrer d’un petit bar où avec Alain nous avons (déjà) nos habitudes. Il a bien changé l’ami Alain, je ne désespère pas qu’il se laisse encore plus aller.
Avec plaisir, Christian, pourquoi pas une soirée au « Werther » comme au bon vieux temps ?
Henriette, je viens d’avoir des nouvelles de Ferrucio, il m’a appelé à 21 heures, il est arrivé aujourd’hui à la 2ème étape de Finesterra, il arrivera donc làs bas demain.
Je m’inquiète pour petit Yoyo, je n’ai pas été très gentil avec lui, lui si sensible à l’image de son papa; je saurai me rattraper.
Oui, je ferai un petit bilan, mais plus tard, beaucoup de choses doivent murir un peu. Mais arrêtez de dire de gràce, c’est bien ect … Je vous assure que c’est à la portée de beaucoup, il suffit comme pour plein de choses d’en avoir envie!
C’est quand et où le prochain concert de Fred ?
Et si les enfants, c’est bien votre Papy et j’aimerais bien vous revoir le plus vite possible, pourquoi pas Samedi ? Dites à maman qu’on pourrait se donner rendez vous au marché; j’ai envie d’une galette-saucisse et vous ?
Bisous à tous, je ferai le prochain article en Mayenne
Cabo Fisterra, vers 14h…
Mercredi à midi
Mardi, avant dernière étape…
Aujourd’hui c’est une étape difficile de 35kms par une grosse chaleur . De plus notre pélerin ne capte pas donc pas de téléphone et pas d’internet. Peut-être aurons nous le plaisir de le lire demain soir.
Message pour l’héritier: » Qui aime bien châtie bien «